Retrouvez-ici les créations littéraires récoltées à l’issue des ateliers d’écriture organisés par Rémanence des mots qui relève du genre littéraire « Poésie ».
Genre littéraire associé à la versification et soumis à des règles prosodiques particulières, variables selon les cultures et les époques, mais tendant toujours à mettre en valeur le rythme, l’harmonie et les images (définition CNRTL).
D’aussi loin que nous remontent les premières œuvres poétiques, la poésie a multiplié les sens et les formes. Il est difficile de lui apposer une définition immuable, elle est changeante et multiple selon les civilisations, les époques et les poètes eux-mêmes. Chacun lui a trouvé une expression et une fonction différente.
Mais en règle générale elle s’appuie des éléments de sens (comme les rimes, les figures de style…), de sonorité (comme le rythme, la métrique…), d’agencement (en vers, en prose…). C’est jouer d’autant de manière que les mots nous laissent le faire et c’en est abyssal.
Que fait-on en atelier « Poésie » ? On exerce sa langue, on déplie le sens et on se creuse les méninges… Philippe Beaudouin s’est prêté au jeu du « poèmes-barres » suggéré par les f-OULIPIENS pendant notre séance « Poèmes avec rimes sans rides ». Il s’est même ajouté la contrainte de l’acrostiche !
Parmi les nombreux textes produits lors du week-end d’écriture Détours poétiques, animé par Sébastien Souchon qui anime également l’atelier en abonnement qui reprend en septembre (mercredi 19h-21h / bimensuel), en voici un écrit par Stéphanie Wuilmotte.
Regarder mon enfant, une photo dans la main, qui me regarde enfant, et moi qui regarde à côté de cet enfant, l’image de mon père dont j’ai l’âge maintenant.
Écouter ma grand-mère parler d’internet comme d’autres parlent du Big-Bang ou de Dieu.
Giorgio a créé ce poème lors de l’atelier d’écriture à la carte Ecritures de soi « Ecrire la poésie narrative » de mardi 23 février, animé par Mathilde Pucheu. L’occasion de jouer avec les rimes et la rythmique en s’inspirant de la chanson et, en particulier de Serge Gainsbourg !
Lors l’atelier « 5 sens », elle a créé une suite de haïku après avoir inventé des tableaux. Elle traduit des impressions sensorielles, grâce à un vocabulaire concret. Jessica forme de très belles images poétiques marquantes.
« Ça couvre le craquement des branches, le chuintement d’une chouette, le cliquetis du ru. Au loin les murmures déjà d’êtres humains, le premier vrombissement d’un quad, le premier meuglement d’une vache et le chant d’un coq.
En vain rien ne recouvre le silence étourdissant de ses mots inaudibles. » Céline Dauvergne prépare un projet de poésie. Elle laisse cours à l’oral, sensible aux mots et leur polysémie (plusieurs sens), sensible à la polyphonie (plusieurs voix). Un poème à lire à haute voix ! Céline participe au Lab’accompagnement de manuscrit animé par Mathilde Pucheu.
pour créer une description déceptive de coucher de soleil. Il s’agit de jouer avec le cliché « poétique » du coucher de soleil et de le détourner à travers des comparaisons et des métaphores !