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Koffi Kwahulé est né le 17 avril 1956 à Odienné, en Côte d’Ivoire. Il a étudié la philosophie à l’Université de Cocody à Abidjan, puis a poursuivi ses études en France, à l’Université de Paris VIII.

  1. Carrière Théâtrale : connu pour son travail en tant que dramaturge. Ses pièces de théâtre sont jouées dans le monde entier et abordent une grande variété de thèmes, notamment la politique, la société, l’identité, la migration, la violence et la condition humaine. Ses œuvres sont souvent caractérisées par une écriture poétique, des dialogues puissants et une exploration audacieuse de la forme théâtrale.
  2. Œuvres Majeures : Parmi les pièces les plus célèbres de Koffi Kwahulé, on peut citer « La légende du cercle invisible » (1998), « Elle veut pas la mer » (2000), « Bintou » (2001), « L’Équation Jaz » (2005), « Big Shoot » (2014) et « Sacrifice » (2016). Ces pièces ont été jouées sur des scènes internationales et ont reçu une reconnaissance significative.
  3. Engagement Artistique : En plus de son travail en tant qu’écrivain, Koffi Kwahulé s’engage activement dans la promotion du théâtre et des arts en Afrique. Il a été impliqué dans des initiatives visant à soutenir et à former de jeunes dramaturges et acteurs en Afrique et à encourager la créativité artistique sur le continent.
  4. Récompenses et Reconnaissance : Koffi Kwahulé a reçu de nombreuses récompenses et distinctions pour son travail, notamment le Grand Prix du Théâtre de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre en 2016.

L’œuvre de Koffi Kwahulé est saluée pour sa profondeur intellectuelle, sa vision novatrice du théâtre et sa capacité à aborder des questions complexes de manière artistique et provocatrice. Il est considéré comme l’un des dramaturges contemporains les plus influents d’Afrique et continue de contribuer de manière significative au monde du théâtre et de la littérature.

Le rythme de la phrase chez Koffi Kwahulé

Dans Le Nouvel an chinois, on est constamment en équilibre précaire.Le rythme de la phrase chez Koffi Kwahulé Dans le quartier de Saint-Ambroise à Paris. Melsa Coën, Demontfaucon alias Nosferatu… (autant de noms qui parlent et interrogent le monde dans la violence pour traduire sa violence), et un quartier, sont près d’exploser autour d’Ezquiel qui choisit, quant à lui, l’inertie.

L’auteur dit s’être inspiré de l’improvisation du jazz pour bâtir sa structure linguistique. C’est vrai que l’on retrouve un rythme parfois dissonant, parfois enivrant qui n’est pas étranger à la musique. Il traduit le va-et-vient continuel du désir à la répulsion. On est sur le fil du rasoir et du tabou en permanence [Oui, on aime placer des zeugmas de temps en temps].

Ce qui est beau c’est cette évaporation du personnage dans le tempo des phrases !

« J’ai pris une pétition anonyme chez la pharmacienne. Elle invite les riverains à aller pendre la crémaillère jeudi prochain, toute la journée, avec femme et enfants, à l’occasion du changement de propriétaire du Popincourt, qu’on appellera désormais Au péché Mignon, le café à l’angle de la rue Popincourt et de la rue du Chemin-Vert. Consommation gratuite. » – Nouvel an chinois de Koffi Kwahulé


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