Le Musée du Louvre nous a confié l’animation de plusieurs ateliers d’écriture en lien avec l’exposition Giorgio Vasari. Lors des jeux proposés au cabinet des estampes le week-end, les visiteurs se sont improvisés auteurs et certains ont accepté de partager leurs textes ! Réflexions, notes, impressions, émotions, fantaisie, humour, sens du suspense et imagination ont prolongé l’expérience de la visite de l’exposition.
« Une petite fille regarde en souriant un très jeune garçon qui vient de se faire mordre. Il pleure sous l’effet de la douleur, peut-être encore plus de la surprise du pincement ou de la moquerie de sa supposée sœur.La fille a posé sa main sur l’épaule du garçon dans une attitude protectrice alors que, visiblement, elle tient de l’autre, l’écrevisse à l’origine des pleurs. »
Après une exploration d’écriture, – dans un carnet d’écrivain, par exemple –, et une fois un projet en tête (nouvelle, micro-fiction, roman…), c’est le moment de donner naissance à un ou plusieurs personnages. Il faut reconnaître qu’un personnage est rarement seul sur terre. A Rémanence, on dit que le personnage est le « nombril du récit » ! Eh oui, il est moteur aux péripéties, générateur de friction et entraîne les actions.
Jessica Démoclès a écrit une suite de textes autour des 5 sens dans le cadre de l’atelier à distance. Elle nous fait goûter aux plaisirs de la langue avec malice et poésie !
Lors l’atelier « 5 sens », elle a créé une suite de haïku après avoir inventé des tableaux. Elle traduit des impressions sensorielles, grâce à un vocabulaire concret. Jessica forme de très belles images poétiques marquantes.
pour créer une description déceptive de coucher de soleil. Il s’agit de jouer avec le cliché « poétique » du coucher de soleil et de le détourner à travers des comparaisons et des métaphores !
Camy c’est le surnom de Camille, autrement dit, CAMOMILLE, par les autres. Voici le portrait de Camy par Léa Cuénin ! Un personnage né en atelier d’écriture créative en ligne, encadré par Mathilde Pucheu. Cette création fait suite à une exploration de vois narratives, dans le but de développer les procédés littéraires du récit.
Gaël Lecouedic écrit NUIT BLANCHE. Est-ce la suite de EN TRANSIT POUR NULLE PART ? Mystère ! Il est possible de reconstituer un récit… Si ce narrateur à la première personne était le même, se peut-il qu’il soit engagé dans des magouilles qui le dépassent, qu’il ne soit que le sujet d’une mafia ou même au service d’un financement politique douteux ? Le suspense est souligné par les descriptions, les ellipses créent des sauts dans le temps pour taire le pire : Un crime !
Aéroport désert, valise orpheline sur le tapis roulant, RDV secret, instructions : récit d’espionnage, thriller ou POLAR ? Gaël Lecouedic est l’auteur de « En transit pour Nulle part » et « Nuit Blanche », conçus en atelier d’écriture littéraire. Les contraintes et dispositifs ludiques créatifs tournaient autour du thème de la nuit. Gaël Lecouedic pose un décor et fait émerger progressivement la narration. Suspense…