Ses yeux brillants ont la flamme. Gare à vous si l’enquêtrice les dirige sur votre silhouette : elle la détaillera. Claire Dubois, ou CD, ne veut rien céder. La paléontologue porte en elle l’obsession de la découverte.
Quand elle pénètre l’établissement scolaire, Claire impressionne des enfants, déjà sous le choc. Car oui, un crime a été commis.
Son récit policier prend source en 1964 à Lyon après la découverte de deux cadavres dans une prison, l’un ayant assassiné l’autre. C’est un journaliste languissant qui mène l’enquête et plongera dans le passé à travers un journal intime datant de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Parce que l’on devine un drame, le rythme des scènes, des chapitres suit les remous intérieurs de chaque personnage qui se succède tout en dévoilant quelques indices progressivement. Selon le trouble, l’attention ou l’inattention des personnages, on accède plus ou moins facilement à l’intrigue. Mais ce qui compte, c’est de ressentir l’écoulement du temps pendant le décompte d’une journée, en contraste avec la scène d’ouverture qui n’est qu’urgence et danger. C’est à travers le rythme de ses phrases qu’Agnès Laurent marque le style de « Rendors-toi tout va bien ».
Claire a participé à l’atelier d’écriture créative à la carte Art du récit de lundi 12 avril, animé par Théo Pucheu. L’atelier était placé sous la thématique de la passion et permettait d’aborder les étapes du récit.
Un récit conçu comme des séquences de film, à la fois grâce à un glissement de point de vue, mais aussi en maniant l’esthétique du scénario avec des phrases hachées et concises. Ce court récit crée une atmosphère bleutée où les sons sont mis en valeur aussi bien à travers la description que par les figures de style sonores qu’elle injecte. Suspense !
Gaël Lecouedic écrit NUIT BLANCHE. Est-ce la suite de EN TRANSIT POUR NULLE PART ? Mystère ! Il est possible de reconstituer un récit… Si ce narrateur à la première personne était le même, se peut-il qu’il soit engagé dans des magouilles qui le dépassent, qu’il ne soit que le sujet d’une mafia ou même au service d’un financement politique douteux ? Le suspense est souligné par les descriptions, les ellipses créent des sauts dans le temps pour taire le pire : Un crime !
Aéroport désert, valise orpheline sur le tapis roulant, RDV secret, instructions : récit d’espionnage, thriller ou POLAR ? Gaël Lecouedic est l’auteur de « En transit pour Nulle part » et « Nuit Blanche », conçus en atelier d’écriture littéraire. Les contraintes et dispositifs ludiques créatifs tournaient autour du thème de la nuit. Gaël Lecouedic pose un décor et fait émerger progressivement la narration. Suspense…
En atelier d’écriture en ligne Ecritures brèves, visant à progressivement écrire une nouvelle aboutie, Amandine Prié a imaginé un texte plein de suspense et de tension. Ca donne envie de continuer la lecture, non ?!