
Ce n'est pas parce qu'on écrit à partir de souvenirs de soi, que l'on n'a pas recours à la fiction. Louis Aragon présente la difficulté de l'écriture de soi, dans "Le Mentir-vrai" – la nouvelle du recueil éponyme. En effet, il évoque une nécessité de reconstituer, et donc de déformer pour traduire un effet de réel, une authenticité. Parce que les souvenirs et les écrits sont fragmentaires, leur montage devient un artifice littéraire au service d'un texte.

C’est principalement ma famille qui m’a donné le goût pour la littérature et la lecture. La littérature a toujours été très présente chez moi. A partir du moment où j’ai appris, je n’ai cessé de lire. Ma mère m’a offert mes premiers livres et elle m’a toujours encouragée à lire, tandis que mon père m’a toujours raconté les histoires de son enfance – qu’il recueille aujourd’hui dans ses Mémoires. Ma grand-mère paternelle me lisait des histoires dans sa langue, le hongrois, et parfois même en suédois pour me faire plaisir. Elle écrivait toujours des lettres à mon père, qu’on gardait dans un meuble de notre salon et que j’essayais de décrypter.

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